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S’engager à soi-même : explorer la tendance croissante du mariage avec soi-même

S’engager à soi-même : explorer la tendance croissante du mariage avec soi-même

La tendance du mariage avec soi-même, aussi appelée sologamie, prend de l’ampleur. Ce phénomène, qui peut sembler étrange à première vue, met en lumière un désir profond d’indépendance et d’amour propre. De plus en plus de personnes choisissent de célébrer leur propre valeur et leur engagement envers leur bien-être en organisant des cérémonies où elles se marient… avec elles-mêmes.

Des robes de mariée aux invitations, en passant par les vœux solennels, ces cérémonies n’ont rien à envier aux mariages traditionnels. Elles servent de déclaration personnelle forte, affirmant que le bonheur et la complétude ne dépendent pas nécessairement d’une autre personne.

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Comprendre la sologamie : définition et origines

La sologamie, ou le mariage avec soi-même, est une forme d’amour en solo. Le terme désigne l’acte de s’engager à soi-même dans une cérémonie symbolique. Cette pratique, bien que récente, gagne en popularité et s’inscrit dans une volonté de valoriser l’amour de soi et l’autonomie.

Linda Baker, une Canadienne, est la première personne connue à avoir pratiqué la sologamie en 1993. Inspirée par une quête personnelle de reconnaissance et de validation, elle a ouvert la voie à un mouvement qui ne cesse de croître. Depuis, le concept a traversé les frontières et s’est répandu dans de nombreux pays, notamment aux États-Unis et au Japon.

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L’origine de la sologamie remonte à il y a 20 ans, au Canada. Ce phénomène a été officiellement reconnu par l’Oxford English Dictionary, qui a inclus le terme « sologamie » en 2022. Cette reconnaissance lexicale souligne l’acceptation croissante de cette pratique dans la société contemporaine.

  • Linda Baker : première personne à pratiquer la sologamie en 1993.
  • Canada : origine de la sologamie il y a 20 ans.
  • Oxford English Dictionary : inclut le terme ‘sologamie’ en 2022.

Considérez la sologamie comme une réponse à des pressions sociales et culturelles croissantes. Dans un monde où le mariage traditionnel est souvent perçu comme un rite de passage indispensable, la sologamie offre une alternative libératrice. Elle permet à ceux qui la pratiquent de revendiquer leur indépendance et de célébrer leur propre valeur.

Les motivations derrière le mariage avec soi-même

Sophie Tanner, auteur de Reader, I Married Me, est l’une des figures emblématiques de la sologamie. Dans son livre, elle explore les raisons qui poussent les individus à s’engager dans cette démarche. Selon elle, la sologamie est d’abord un acte de reconnaissance de soi, une manière de célébrer sa propre valeur sans attendre la validation d’un partenaire.

Véronique Kohn, psychologue et psychothérapeute, souligne que cette tendance peut aussi être une réponse à des pressions sociales et culturelles. Beaucoup de personnes ressentent une pression à se marier avant un certain âge, et la sologamie offre une alternative libératrice. En se mariant à eux-mêmes, les individus affirment leur indépendance et leur capacité à être heureux seuls.

Chloe Usher, personnage principal de Reader, I Married Me, incarne cette quête de liberté et d’auto-acceptation. De son côté, Sarah Sharpe, auteur de A Dress, a Ring, Promise to Self, raconte comment ce rituel lui a permis de se reconnecter avec ses valeurs profondes et de renforcer sa confiance en soi.

  • Jeremstar : premier sologame en France en 2017.
  • Adriana Lima, Emma Watson, Laura Mesi : figures publiques ayant adopté la sologamie.

Pour ces personnalités publiques, la sologamie est un moyen de promouvoir l’amour de soi et de défier les normes traditionnelles. Emma Watson, par exemple, parle de son engagement envers elle-même comme d’une forme de self-partnering, un terme qu’elle utilise pour décrire son cheminement vers l’auto-satisfaction et la sérénité intérieure.

mariage avec soi-même

La sologamie à travers le monde : un phénomène en expansion

La sologamie, ou mariage avec soi-même, connaît une popularité croissante à travers le globe. Aux États-Unis et au Japon, cette pratique est devenue courante, reflétant une quête de reconnaissance et d’épanouissement personnel. En Europe, ce phénomène commence à émerger, gagnant progressivement en visibilité et en acceptation.

Au Japon, l’agence Cerca Travel propose depuis plusieurs années des services spécialisés pour les mariages solos. Cette offre inclut tout, des robes de mariée aux séances photos, permettant ainsi aux individus de vivre pleinement cette expérience unique. Aux États-Unis, la sologamie est souvent vue comme une affirmation de l’autonomie et de la confiance en soi, renforcée par des figures publiques et des influenceurs.

Le cinéma s’est aussi emparé du sujet avec des films comme Le mariage de Rosa, réalisé par Icíar Bollaín, qui explore les défis et les joies de cette démarche. Ce film espagnol a contribué à sensibiliser le public européen à cette tendance émergente.

Du côté des médias, le podcast Sologamie, créé par Marie Albert, offre une plateforme pour discuter de cette pratique et de ses implications. Les épisodes abordent divers aspects de la sologamie, allant de la santé mentale à l’auto-acceptation, en passant par les expériences personnelles de ceux qui ont choisi cette voie.

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